La carte, partenaire du voyage
"Au large comme au plus près du rivage, l’itinéraire ne doit rien au hasard. Les routes à bord d’un kayak n’ont rien d’héroïques, mais peuvent être rudes et fertiles en imprévus. Pour le pagayeur, point question de négliger les cartes marines aux profondeurs colorées et aux courants figurés par mille flèches. "
(Extrait p.48)
" Le kayakiste a tracé sa route.
Il sait que la mer a ses humeurs et s’en accommode nécessairement.
Son itinéraire intègre des variantes judicieuses en cas de changement de temps. "
(Extrait p.57)
Confidence : J'adore les cartes...
Celles en papier, les navi-cartes de péférence.
Elles m'accompagnent sur le pont, elles me murmurent le voyage !
Un peu froissées, à peine re-dépliées, elles me parlent
encore....
"Je garde en mémoire ma première rencontre avec le trait de côte : une simple ligne figée sur une carte. Cette limite entre le domaine maritime et la terre ferme marque l’emplacement de la laisse aux plus hautes mers astronomiques, au coefficient de marée de 120 et à la pression de 1.013 hectopascals, précise la définition !
Or chacun sait que les vents s’en amusent. Ils creusent la côte, l’arrondissent, la dressent ou la froissent, lui conférant des lignes escarpées, acérées ou ciselées. (...)
Les falaises d’Étretat, de Belle-île ou de Bonifacio comme les Cliffs of Moher irlandaises, laissent un souvenir marquant, tant elles semblent prêtes à s’effondrer à tout moment".
Extrait p. ...
L'archipel des îles de la Madeleine.
Circumvolution au milieu de fleuve Saint Laurent à la rencontre des Madelinots, pêcheurs de homards, en navigant le long de la côte d'ocre rouge, des cordons dunaires ou des lagunes en composant avec le vent ! (Juin 2012)
Un ouvrage passionnant , pour revister avec les époques, les côtes avec les cartes pisanes !